La transcription est l’une des questions posées par la production d’un corpus vidéo et il existe un grand nombre de pratiques différentes. Ces pratiques dépendent notamment de l’objet étudié, des champs théoriques et méthodologiques dans lesquels s’inscrivent les recherches. Cette démarche de transcription peut être outillée grâce un logiciel de CAQDAS (Computer Assisted Qualitative Data Analysis Software) ou un logiciel de transcription (cf. Rioufreyt 2018 pour un panorama des logiciels de transcription). En parallèle, des transcriptions automatiques peuvent être réalisées grâce à des logiciels ou des services de reconnaissance vocale (type Dragon Dictate, Vocapia, Headliner, etc.). Cet outillage n’est pas forcément nécessaire et nombre de chercheurs choisissent de réaliser une transcription avec pour seuls outils, un logiciel de traitement de texte et un logiciel de lecture multimédia (VLC, Quicktime Player…).
Ainsi plusieurs choix sont à faire :
- Granularité de la transcription (Mondada 2008) ;
- Mode et outil de transcription ;
- Convention de transcription.
Le choix de la convention de transcription, découle directement du choix de granularité et des ancrages théoriques et méthodologiques. Au sein de la communauté ViSA plusieurs types de transcription sont utilisés et parfois combinées :
- Transcriptions synoptiques et verbatims ;
- Transcriptions mot à mot (parfois ponctuée et commentée) ;
- Transcriptions avec marqueurs linguistiques.
NB : Une des conventions faite par et pour des linguistes, à partir de laquelle il est possible de construire sa propre convention en fonction de ses propres objectifs de recherche : http://icar.cnrs.fr/projets/corinte/documents/2013_Conv_ICOR_250313.pdf.
Pour d’autres exemples de convention en sciences de l’éducation :
(en cours de rédaction)