Groupes de travail

Les travaux scientifiques menés à long terme par le réseau



Les réflexions menées au sein de ViSA depuis 2017 sont organisées autour de 2 groupes de travail réunissant différents chercheurs des unités membres. 

Responsables : Aurélie Bourdais et Grégory Munoz 

Présentation :Notre groupe de travail s’intéresse à l’écriture scientifique multimodale, qui renvoie à la fois au partage de données multimodales, telles que les vidéos obtenues dans le cadre d’observations filmées ou d’entretiens d’auto-confrontation, et au recours à la multimodalité en tant que medium de communication. 

Lors de nos trois premières rencontres en distanciel (mai, juillet et novembre), nous avons abordé cette question du point de vue du chercheur-rédacteur, mais aussi de celui du lecteur, pour prendre en compte la réception d’une publication multimodale. Nous nous sommes intéressés aux aspects épistémologiques, méthodologiques, sémiotiques, communicationnels et techniques (par exemple : quels outils ? quelles plateformes pour déposer les vidéos ?). 

Nos rencontres nous ont conduit à envisager deux ateliers lors de l’école thématique de 2026 : le premier atelier pourra porter sur l’expérience de lecture d’une publication dans sa version multimodale versus sa version monomodale, tandis que le second atelier pourra viser à accompagner les participants dans le processus de multimodalisation d'un texte scientifique. Nous poursuivrons nos réflexions sur l’organisation de ces ateliers et élaborerons les supports lors des journées de Rennes. 

Responsables : Artémis Drakos et Géraldine Body 

Présentation : Notre groupe de travail s'intéresse aux usages de la caméra 360° pour la recherche et la formation. Deux premières rencontres en distanciel (septembre et novembre 2024) ont eu lieu, au cours desquelles nous avons convié Lionel Roche à nous présenter ses travaux et partager avec nous son expérience relative à l'usage de cet outil. 

Lors des rencontres de Rennes, nous poursuivrons notre réflexion en nous appuyant sur les présentations d'Alain Sénécail (jeudi matin) et Frédéric Dupré (jeudi après-midi) qui ont également mobilisé la caméra 360° dans leurs travaux. La présentation d'Alain Sénécail portera sur la présentation d'un dispositif de formation continue des enseignant·es de primaire en sciences impliquant l'usage d'une caméra 360°, celle de Frédéric Dupré permettra une comparaison entre la camera 360° et un dispositif multi-source, à partir de données recueillies au sein d'une classe spécialisée à l'école primaire. 

L'objectif de ces rencontres de Rennes est d'ensuite s'engager dans un travail d'élaboration d'un atelier destiné à la prochaine école thématique ViSA et/ou la conception de ressources sur les usages de la caméra 360° pour le site de ViSA. 

Notre groupe de travail s'intéresse aux usages possible de logiciel d’annotation vidéo facile à prendre en main dans le cadre d’un travail collaboratif mobilisant des acteurs différents (chercheur·e·s, praticien·nes, participant·e·s...). Des rencontres régulières sont organisées en visio afin d'avancer dans la réflexion à partir de présentations de travaux ou de lectures.

  • Objet de travail 1 : annotation et codage, taxonomie
    • Qu'est-ce que c'est que l'annotation ? Définitions à partir de lectures
    • Travail sur les ontologies que permettent de construire les annotations ; la notion d’« annotation réciproque »
  • Objet de travail 2 : étude de situations de travail / de production d'annotation collective : annotation d'un individu / d'un groupe d'individu / d'un collectif...
  • Objectif de travail 3 : étude d'une version du logiciel Celluloid incluant des fonctionnalités intéressantes pour nos objets de recherche
    • fonctionnalités déjà existantes (e-spect@tor) d'autres développement à venir par exemple la possibilité de lien vers la base de données Visa
    • Conception d’un projet ou de plusieurs projets permettant des usages de Celluloïd pour l’annotation collective de vidéos ; 

Ce groupe (resp. : D. Cross et P Venturini) s’intéresse aux modes de représentation de données dans les articles de recherche relatant des analyses de vidéos de formation et d’enseignement quelle que soit leur nature et leurs fonctionnalités. Ce groupe a commencé le travail en procédant en trois étapes :

  • chercher à isoler des caractéristiques des représentations utilisées dans quelques articles ponctuels.
  • analyser un article avec les vidéos et les données associées et chercher à produire des représentations complémentaires
  • mener une analyse systématique d’articles en mobilisant une grille d’analyse construite à partir des travaux précédents. Corpus : 3 revues en français, RFP, e‐Spirale, REE, 2 revues en anglais IJSE et JLS, numéros entre 2015‐2017, articles contenant les mots “vidéo” ou “film” dans le titre, les mots clés ou le résumé. 

Ainsi une grille d’analyse a été produite et mise à l’épreuve sur quelques articles. Il s'agit maintenant de l'utiliser pour analyser de manière systématique un large corpus d’articles afin de favoriser la production de représentations plus variées dans les articles de recherche.

Ce groupe (resp. : G. Azema et L. Veillard) se penche sur  la combinaison des enregistrements vidéo avec d’autres types de données empiriques(observations, entretiens, copies de documents, etc.). Si les enregistrements filmiques constituent un type de données pour la recherche extrêmement précieux pour analyser finement ce qui se joue dans les situations d’enseignement et d’apprentissage, les recherches mobilisent la plupart d’autres types de données (notes d’observation, entretiens avec enregistrements audio, recueil de documents, etc.) en parallèle. Parfois même, les enregistrements filmiques ne constituent qu’un mode de production de données parmi d’autres que le chercheur mobilise à certains moments plus favorables ou plus intéressants pour filmer dans le cadre d’approches de type ethnographique sur le long terme. Le groupe de travail s’intéresse :

  • aux intérêts et limites de ces différents types de données,
  • aux façons dont on peut les produire pratiquement dans le temps et dans les espaces matériels et sociaux investigués selon le type de problématique traité, les choix théoriques et les contraintes du terrain,
  • aux méthodologies d’analyse qui combinent ou « triangulent » ces différents types de données d’un corpus pour produire des analyses et des interprétations.